Le retour du fret ferroviaire chez Maïsadour
La réouverture de la ligne Tartas-Laluque, dans les Landes, signe aussi la relance du fret ferroviaire chez Maïsadour. Et la coopérative y voit de nombreux intérêts.
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600 camions de moins sur les routes de France et d’Italie. C’est l’un des impacts positifs, pour la coopérative Maïsadour et l’un de ses clients, de la réouverture de la ligne de fret ferroviaire Tartas-Laluque, dans les Landes. En effet, la coopérative du Sud-Ouest a pu raccorder son silo de Bégaar, tout proche de Tartas, à cette ligne, placée sous la gestion déléguée d’Europorte-Socorail.
« Depuis ce début février, chaque semaine, un train de 1 200 tonnes est chargé depuis le silo Maïsadour de Bégaar », se félicite la coopérative. L’objectif avec cette première opération est de charger 12 à 15 trains, livrant directement un client amidonnier situé en Italie. Et de se réjouir : « La réduction significative de l’impact routier représente un gain environnemental majeur : plus de 500 tonnes d’équivalent CO2 évitées. » La coopérative ajoute que ce mode de transport est économique, « avec un coût moyen de 0,05 à 0,10 € par tonne-kilomètre ».
De potentiels développements en vue
Cette initiative signe donc le retour du transport ferroviaire chez Maïsadour, lequel s’était arrêté en 2019 avec la fermeture de cette ligne à la suite d’un déraillement. Les 12,6 kilomètres de cette voie, reliée au réseau ferré national et exclusivement dédiée au transport de marchandises, ont fait l’objet d’une réhabilitation d’un montant de 16,6 M€, financée à 70 % par la Région Nouvelle-Aquitaine et à 30 % par l’État. Elle est dimensionnée pour permettre la circulation de 200 000 t de fret par an.
« Des réflexions sont en cours avec d’autres clients, qui permettrait de convoyer des marchandises dans le nord de l’Europe depuis ce même silo », indique le groupe coopératif. Mais cette nouveauté a nécessité quelques ajustements : « Il a fallu restaurer l’ITE (Installation terminale embranchée) qui nous permet de raccorder le silo au début de la voie ferrée », fait-il savoir. Ainsi que former les salariés au chargement des trains.
Et Maïsadour de conclure : « Proposer des livraisons performantes en termes de temps, d’économie et d’écologie fait partie intégrante de nos missions et correspond à la stratégie Ambition 2030 de la coopérative. »
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